Holà !
Départ pour Sucre, la capitale !
Un départ quelque peu chaotique : un bloqueo a lieu à Sucre et les bus ne peuvent pas revenir sur Santa Cruz, la compagnie de bus que nous avions réservée nous aiguille donc vers une autre compagnie où les bus sont soi disants disponibles. Aux bureaux de l'autre compagnie, on nous dit de patienter encore un peu car les bus ne sont toujours pas là. Comme par hasard...
Départ pour Sucre, la capitale !
Un départ quelque peu chaotique : un bloqueo a lieu à Sucre et les bus ne peuvent pas revenir sur Santa Cruz, la compagnie de bus que nous avions réservée nous aiguille donc vers une autre compagnie où les bus sont soi disants disponibles. Aux bureaux de l'autre compagnie, on nous dit de patienter encore un peu car les bus ne sont toujours pas là. Comme par hasard...
Un peu plus d'une heure plus tard, on nous affirme que le bus va venir, mais qu'il faut marcher à 1km du terminal afin de le prendre ! Bon et bien, avons-nous tellement le choix ? Nous prenons notre courage à deux mains et essayons d'aller trouver ce fameux bus ! A l'endroit indiqué, il y a deux bus qui partent vers Sucre : un pourri, fenêtres cassées et sièges crados, et un autre qui parait en meilleur état (sièges plus confortables et plus d'espace). Nous demandons lequel nous devons prendre et on nous indique le second : parfait ! Enfin...
Quinze minutes de trajet plus tard, le bus s'arrête, un mec monte dans le bus et nous affirme que nous nous sommes trompés de bus ! Oui oui, nous devions prendre le tout pourri ! Tant pis... Le deuxième bus s'arrête rien que pour nous avant l'entrée de " l'autoroute ", nous changeons nos bagages de soute, et c'est parti ! Cette fois-ci, c'est la bonne... !
Quinze minutes de trajet plus tard, le bus s'arrête, un mec monte dans le bus et nous affirme que nous nous sommes trompés de bus ! Oui oui, nous devions prendre le tout pourri ! Tant pis... Le deuxième bus s'arrête rien que pour nous avant l'entrée de " l'autoroute ", nous changeons nos bagages de soute, et c'est parti ! Cette fois-ci, c'est la bonne... !
![Imagen](/uploads/1/4/1/9/14193609/4664410.jpg?412)
Finalement, nous arrivons à Sucre en fin de matinée après 17h de route, un peu fatigués. Nous nous installons dans un petit hôtel dans le centre, près de la grande place.
Aujourd'hui, c'est décidé, nous faisons péter les budgets ! Nous trouvons même un supermarché (le premier ici, en Bolivie : que c'est émouvant de voir tous ces produits !) et achetons de quoi festoyer. Devinez quoi ? Victor a même trouvé du reblochon (fabriqué à Buena Vista, près de Samaipata) ! Yooouhoooou ! Du beurre salé, des baguettes et du jambon cru, sans oublier une bouteille de rouge (vin Concepcion, de Tarija près de la frontière avec l'Argentine) et une de blanc.
Avant d'attaquer tout ça, nous allons tout de même dans un restaurant pour manger... un filet mignon, avec sa sauce aux champignons. Hum quel régal !
Aujourd'hui, c'est décidé, nous faisons péter les budgets ! Nous trouvons même un supermarché (le premier ici, en Bolivie : que c'est émouvant de voir tous ces produits !) et achetons de quoi festoyer. Devinez quoi ? Victor a même trouvé du reblochon (fabriqué à Buena Vista, près de Samaipata) ! Yooouhoooou ! Du beurre salé, des baguettes et du jambon cru, sans oublier une bouteille de rouge (vin Concepcion, de Tarija près de la frontière avec l'Argentine) et une de blanc.
Avant d'attaquer tout ça, nous allons tout de même dans un restaurant pour manger... un filet mignon, avec sa sauce aux champignons. Hum quel régal !
Nous passerons 3 jours à flâner à l'hôtel et dans la capitale. Le 23 Mars, c'est la fête de la mer en Bolivie. Le 22, des défilés de militaires dans tout le quartier, nous pensions que c'était les répétitions... à tort car le 23 au soir, rien du tout, nada !
D'ailleurs, pourquoi la fête de la mer, alors qu'entre nous, il n'y a pas tellement de côtes en Bolivie ? Pour l'anecdote, les Boliviens en ont après les Chiliens depuis près de 150 ans pour leur avoir piqué la mer. En effet, pendant la guerre qui opposa les deux pays, les Boliviens ont préféré fêter le carnaval plutôt qu'aller se battre. Vous connaissez la suite, depuis... la Bolivie n'a plus de mer !
D'ailleurs, pourquoi la fête de la mer, alors qu'entre nous, il n'y a pas tellement de côtes en Bolivie ? Pour l'anecdote, les Boliviens en ont après les Chiliens depuis près de 150 ans pour leur avoir piqué la mer. En effet, pendant la guerre qui opposa les deux pays, les Boliviens ont préféré fêter le carnaval plutôt qu'aller se battre. Vous connaissez la suite, depuis... la Bolivie n'a plus de mer !
![Imagen](/uploads/1/4/1/9/14193609/4939976.jpg?409)
Dimanche 24, nous partons pour une journée sur Tarabuco, un village à une 60aine de kilomètres d'ici, où se déroule l'un des plus grands marchés du pays !
![Imagen](/uploads/1/4/1/9/14193609/6210195.jpg?248)
Et bien... ce ne fut pas une réussite. Le marché n'était finalement pas si grand que ça, et les stands ressemblaient à tous les autres que nous avions déjà pu voir auparavant. Un peu déçus après 1h30 de route.
Ah oui, au retour nous avons été arrêtés quelques temps au milieu de nulle part car il y avait une course de voitures ! Bloqués par un rallye, c'était bien la première fois !
Voici pour notre petit périple dans la
capitale :)
Nous partons demain ou après-demain vers Potosi où nous risquons de ne pas rester très longtemps. Potosi, la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde, symbole du pillage des ressources par la colonisation, fut au coeur de l'enrichissement de l'Espagne coloniale.
Touristiquement parlant, elle ne propose que peu d'intérêt, si ce n'est la visite de ses fameuses mines. Ces mines sont toujours exploitées dans des conditions qui n'ont que peu évolué depuis le XIXème siècle. On y trime, on y meurt... et on y fait du tourisme. Pour nous, il était important de se questionner sur cette visite. Est-il pertinent d'aller jouer au mineur, deux heures durant, quand des hommes et des enfants y laissent encore leur vie et leur santé ? Pour nous, ça tombe sous le sens : non, nous n'irons pas explorer les mines.